Comment ça va ? Patrice Dumont La Coupe du monde progresse à un rythme échevelé. Les non-chômeurs, heureusement, peuvent assister aux matchs en différé, diffusés en boucle par les chaînes nationales et internationales captées au pays. Évidemment, quand le Brésil et l’Argentine jouent, les bureaux publics et les entreprises privées éprouvent toutes les peines du monde à faire le plein de leurs effectifs. C’est de bonne guerre. Les pertes, causées par la Coupe du monde, pourrait-on dire, sont calculées. On se reprendra sitôt arrivée la mi-juillet.Mais dans la rue, de nombreux chômeurs ont trouvé une alternative, très provisoire, à leur oisiveté : la vente de toutes sortes de gadgets aux couleurs des principaux pays de la compétition. Et là, il paraît qu’il ne peut y avoir de pertes. Car, le Brésil, principal exploité du commerce para-coupe du monde, a gagné ses deux matchs, et l’Argentine, elle aussi deux fois victorieuse, s’est même fait séductrice en écrasant une équipe serbo-monténég...
Ayiti se wozo. Men nan men tèt anplas nap rebati AYITI cheri nou an.